viernes, 14 de octubre de 2011

Cuando lo ministros de defensa de la OTAN no saben qué hacer con Libia, ni en Libia.

El video es de cuando la señora Clinton fue a Paris.  No sé si habría algún becario a disposición, o era simplemente Sarkozy.




Meses después, están igual o peor. Ni la Otan, ni nadie saben como salir de esa locura donde se han metido.
Especialmente el ministro francés de defensa. Entre él y su jefe que querían pasar a la historia, deberían pasar por la guillotina.
Lo siento, está en francés, y estando tan barata la palabra de traducción, mejor buscar una máuina que lo haga. No va a ser igual, pero...


Interview de Jacques Borde sur la Libye, la résistance et la reconquête

Libye – Bienvenue dans la « Somalie de la Sarkozie » !
Q – L’Otan et ses alliés n’ont-ils pas crié victoire trop tôt après la chute de Tripoli ?
Jacques Borde – Assurément. C’est une évidence ! Ce d’autant que si Tripoli a été prise, et si l’essentiel des villes du pays sont bien en train de passer dans le camp des insurgés pro-occidentaux, cette mainmise n’est, encore aujourd’hui, que partielle. Rien ne nous dit, d’ailleurs, qu’elle puisse être, à court et moyen terme, autre chose ! Certains sites et repassant même pour un temps sous le contrôle de la Résistance kadhafiste. Comme cela a été le cas pour pour Ras-Lanouf et Bréga. Or, évidemment, ça n’est pas comme ça qu’on se remplit le mieux les poches ! Du coup, du côté des dépeceurs (occidentaux) de la Libye, et en dépit des apparences, le moral n’est pas au beau fixe. Loin de là. Mais, ça n’est pas moi qui en parle le mieux, mais l’un des plus forcenés interventionnistes sur ce dossier. J’ai nommé le controversé – et assez peu à sa place – ministre français de la Défense, Gérard Longuet.
Q – Par « assez peu à sa place », vous voulez dire peu compétent ?
Jacques Borde – Oui. Pour ne pas dire complètement dépassé. L’ancien d’Occident1, ressorti du placard par Nicolas Sarkozy, a – par ses propos de plus en plus creux, son manque de vision à long terme, sa piètre connaissance des choses militaires – démontré qu’il n’avait rien à faire à la tête d’un ministère de force, comme disaient les Soviétiques, aussi important que celui de la Défense.
Q – Militairement parlant, la situation n’est pas stabilisée ?
Jacques Borde – Tout dépend de ce que vous entendez par stabilisation. Bien sûr, si – comme à Kaboul – contrôler une partie du pays suffit à vos ambitions, oui ! Évidemment, si vous entendez remettre en route l’économie libyenne, pour vous en mettre plein les poches, là, non !
Q – Pourquoi cela ?
Jacques Borde – Parce que, territorialement parlant, le nouveau pouvoir ne contrôle pas grand-chose. Et fort mal, en plus. Au point – c’est Allain Jules qui s’en fait l’écho sur lavoixdelalibye.co – qu’un chef d’État, partie au conflit aurait dit aux insurgés occidentaux : « Si on tue tous les Libyens, vous pensez gouverner des arbres (…) ? L’heure pour la paix a sonné et vous avez la responsabilité de pacifier votre pays au lieu de compter sur les armes ».
Contrairement aux allégations du CNT, Khamis Kadhafi, est, bel et bien, vivant. Il a même donné au CNT, à côté de ses entretiens réguliers à des media arabes, un ultimatum pour quitter… Tripoli ! Évidemment, c’est, avant tout, de la guerre psychologique. Mais, imaginez l’effet, sur une population à qui on ne cesse d’annoncer sa mort tous les deux ou trois jours !
Q – Quid des engagements sur le terrain ?
Jacques Borde – Dans la capitale, il y a eu des attaques visant les bureaux, officieux, de l’Otan et de la CIA, et du CNT. Tout cela ne fait pas très sérieux de la part d’autorités qui demandent qu’on leur confie les milliards confisqués à la Libye. Pire, Misrata, si affrontements il y a, ceux-ci se déroulent entre fractions rebelles. Sans parler d’action de la, désormais, Résistance loyaliste.
À Benghazi, il n’est même pas certain que Moustapha Abdeljalil soit, de manière permanente, là où il affirme être. On le comprend : une fatwa contre sa personne a été émise. Il va, à terme, sans doute, faire comme Karzaï à Kaboul : s’offrir – si l’Occident, bien sûr, lui en donne les moyens – une garde prétorienne. Des Contractors qu’il lui faudra, probablement, payer rubis sur l’ongle. La privatisation de la guerre reste, avant tout, un business !
Q – Mais Benghazi est sous contrôle du CNT, non ?
Jacques Borde – Pour partie, seulement. Les plus pessimistes – mais ce sont les plus pessimistes, évidemment – affirment que 50% des quartiers de la vile échappent aux insurgés pro-occidentaux. Qui, de toute manière, ne s’entendent pas entre eux. Là, c’est Beyrouth, années 70-80 ! Dans certains quartiers, le drapeau vert est, à nouveau, hissé. Sans; bien sûr, qu’on sache qu’il s’agit de véritables ralliements ou de simples provocations. Beyrouth, je vous dis !
À Zawiya, le dépôt d’armes et de munitions installé par l’Otan, fort mal gardé par les insurgés pro-occidentaux, a été « visité » (sic), par les loyalistes qui ont récupéré nombre d’armes. En fait, dans la région, la seule véritable zone réellement sous contrôle insurgé est l’Aéroport de Tripoli. Quelque part, tout cela rappelle confusément le Liban (des années 80) où les différents camps se servaient allègrement dans les stocks mis à disposition de l’Armée libanaise par les États-Unis. Mais, aussi, Bagdad, où, longtemps, les seules zones véritablement sous contrôle des l’occupant, étaient l’aéroport et la Zone verte. Point barre !
Q – Pour vous, quel est le plus gros problèmes du nouveau pouvoir ?
Jacques Borde – Au plan militaire, vous voulez dire ? Le problème des effectifs. Les insurgés n’ont jamais eu vraiment de forces régulières. Si vous voulez, cela rappelle – toutes proportions gardées, bien sûr – la Vendée militaire, où des irréguliers, certes motivés, prenaient les armes mais repartaient chez eux, quand bon leur semblait. Il y a bien des combattants. Mais pas d’unités régulières et enrégimentées. Ou beaucoup trop peu. Quant à l’expérience !… Et puis, contrairement aux Vendéens, il n’y a guère de chefs militaires dignes de ce nom.
Un exemple significatif vous permettra de mieux comprendre. Quelques 1.000 combattants du CNT sont toujours introuvables depuis les revers enregistrés à Syrte et Bani Walid. Ce ne sont pas des tués ou des blessés, dans leur majorité. Ni même des déserteurs, au sens de troupiers régnicoles délaissant les rangs d’unités militaires traditionnelles aux effectifs et missions clairement définis. Mais des gens qui ont dû, tout simplement, rentrer chez eux ! Normal, après HUIT mois de conflit (mars, avril, mai, juin, juillet, août, septembre, octobre). Conscient de la chose, le CNT voudrait bien recruter des….mercenaires. Mais, là, chasse gardée ! C’est Washington qui décide de l’implication des Sociétés militaires privées (SMP) !
Q – Et Syrte ?
Jacques Borde – L’intéressant, à Syrte, est que les Otaniens y commettent strictement les exactions qu’ils prétendaient – je parle, là, des raisons officiellement avancées à la via vactis sur la Libye, bien sûr – empêcher à Benghazi. À savoir l’épuration politico-ethnique de la ville. Même l’hôpital de la ville aurait vu son alimentation en eau coupée suite aux Guernica des armées de l’air occidentales.
Q – Et Kadhafi ?
Jacques Borde – Après avoir affirmé que Kadhafi se trouvait, sans autre précisions, à Gadhamès, retranché dans la mosquée de la ville, le CNT a demandé à l’Otan de bombarder le site ! Les Otaniens ont, bien évidemment, refusé ! Craignant, surtout, que les loyalistes ne choisissent, alors, de passer en Tunisie et/ou en Algérie, toutes proches…
Q – Sinon, qu’a donc dit Longuet sur la Libye ?
Jacques Borde – Peu de choses sensées en vérité. Mais, avec une naïveté désarmante, il nous a, malgré lui, fourni un compte-rendu, des plus révélateurs, de la récente réunion des ministres de la Défense de l’Union européenne à Wroclaw (Pologne), où, selon lui, l’ambiance était « un peu pesante »2. En fait, au sortir du dîner, Gérard Longuet, s’est confié à quelques journalistes, dont Bruxelles2.eu. À l’entendre, la réunion avait un côté assez surréaliste. « On avait l’impression, à entendre l’ordre du jour, qu’il ne s’était rien passé »3.
Q – Diable, rien passé en Libye ! Le constat est amer ?
Jacques Borde – Amer, mais pas aussi faux qu’il pourrait paraître. En effet, que nous dit encore le Longuet-à-la-triste figure ? Que « La plupart des pays n’ont pas joué de rôle dans la Libye. Et chacun regardait un peu ses chaussures – sauf la France, les Britanniques, la Belgique… les Pays-Bas – en se disant qu’ils étaient passés, à un moment, à côté de l’histoire, se demandant comment ils pourraient faire maintenant, sans vraiment savoir comment faire »4.
Passons sur le couplet de « passés (…) à côté de l’Histoire », qui n’est jamais qu’une forme d’onanisme géopolitique aggravé, dont nous laissons l’entière responsabilité à ceux qui s’y prêtent. Quelques-uns ont, à l’évidence, revisité la via factis otanienne sur la Libye, comme un occasion de revivre, à revers, leurs fantasmes les plus rances de l’aventure algérienne. Hélas, que leur dire ? Sinon que la Libye de 2011 n’a que peu de rapport avec que que fut la Guerre (dite) d’Algérie.
Mais que nous rappellent les propos de Longuet ? Qu’à l’évidence :
1.Du point de vue de ceux qui se sont jetés, un peu vite, sur la proie libyenne, il ne s’est, effectivement, « rien passé » ! Ou, pour le moins RIEN passé comme prévu. Dans la mesure où RIEN n’est réglé en Libye. Au point que l’Otan a dû prolonger ses opérations d’un trimestre supplémentaire. Cela sans jamais dire que ce trimestre permettrait de clore le dossier libyen aux mieux des ses dépeceurs. Oui. De ce point de vue-là, il ne s’est « rien passé » en Libye…
2.Du côté, des convives aux agapes de Wroclaw, l’ambiance avait, effectivement, de quoi être « pesante » ; privés qu’ils étaient, à l a fois, de leur plat de résistance et de leur dessert : le pétrole, le gaz et l’eau libyens. Et, pour ceux, s’étant joints (un peu vite) à la curée, la perspective de continuer des opérations militaires assez douteuses, à l’éclairage d’insurgés pro-occidentaux, rentrant chez eux – qui à Benghazi, qui à Misrata – au motif que les loyalistes leur tendent de coûteuses embuscades. Évidemment, lorsque les mots-clés revenant sur le tapis, sont « enlisement », « bourbier », le convive a moins l’esprit à la fête…
3.« La plupart des pays n’ont pas joué de rôle dans la Libye ». L’avantage des incapables est qu’il sont, souvent, aussi des candides. Et, là, tirons notre chapeau à Gérard Longuet ! Eh, oui ! Merci de nous rappeler que la Guerre Libye n’est pas celle de l’Europe dans son entier, mais seulement celle d’une poignée d’État (moins de CINQ sur VINGT-SEPT), auxquels il convient d’ajouter les deux monarchies – comprendre tout sauf des démocraties – qatarie et émiratie (ou émirienne). Et le Canada5 qui n’est pas une puissance européenne, sauf mouvement tectonique de grande ampleur. Mais, là, on en aurait entendu parler !
4. Et Longuet, histoire de ne pas en rater une d’ajouter qu’il faut être conscient que « la Politique européenne de sécurité et de défense n’est pas sortie par le haut de cette épreuve ». Merci, M. le ministre de m’ôter, ainsi, les mots de la bouche : « On ne peut dire qu’une initiative bilatérale, pour appliquer la résolution des Nations-unies, soit vraiment la consécration de la politique de défense européenne ». Qu’ajouter de plus, en effet ?
Q – Doit-on ramener le sommet dînatoire de Wroclaw à ces seuls aspects ?
Jacques Borde – Oui et non, j’en ai peur. Car, pour l’avenir, la montagne eurolandienne a accouché d’une souris, maigrelette qui plus est ! Ceci dit, écouter Longuet n’est pas sans intérêt, loin s’en faut. En effet, que nous a encore dit le ministre français de la Défense, à propos de la Libye ? Que « Pour faire émerger un État de droit complet, durable c’est autre chose. Et ce n’est pas le rôle de l’Otan ». J’aimerai que l’on s’arrête sur cette phrase qui est, certainement, l’une des plus importantes jamais prononcées à propos de la via factis occidentale sur la Libye, depuis le début des opérations ! Car, si ça n’est pas le rôle de l’Otan que de « faire émerger un État de droit complet, durable – et, encore une fois, ça n’est pas moins qui le dit mais Candide Longuet, affligeant de franchise – :
1.Que fiche donc l’Alliance atlantique en Libye, puisqu’à l’évidence la protection des populations civiles de villes comme Benghazi, Misrata, etc (raison même de son engagement en Libye, rappelons-le) n’est plus d’actualité, ayant laissé place, depuis plusieurs semaines déjà, à des frappes massives et indiscriminées sur des populations que rien de menaçait, puis que majoritairement acquises au régime et n’ayant pas pris les armes (contre qui que ce soit, d’ailleurs) ?
2.Plus important encore, que cherche-t-elle à y « faire émerger », si ça n’est pas un « État de droit complet, durable » ? Une monarchie ? Un Émirat islamique ? Une clérouquie à la solde de la thalassocratie états-unienne ? Un État de non droit, alors ? Calqué sur ces banlieues françaises où les forces de l’ordre n’osent plus pénétrer, sauf à mobiliser des centaines d’hommes ? Les citoyens des puissances engagées dans la via factis contre la Libye ont, tout de même, le droit de savoir que que nous faisons là-bas, si ça n’est même pas pour y jeter les bases d’un « État de droit ». Non ?
Autre chose à noter : les agapes indigestes de Wroclaw, auraient eu raison de la nouvelle mission européenne en Libye, imaginée par certains. Apparemment, le sujet ne serai plus de la brulante actualité dont nous parlaient certains. Or si pour Longuet, « Il faut accompagner la Libye, dans la mesure où elle le demande, dans le respect de la pleine responsabilité du CNT à qui il appartient ses objectifs », le ministre n’a « pas ressenti le besoin du CNT de voir quiconque se mêler des moyens d’autorité. Il ne veut même pas de forces de police ». Résultat, « On en reste aux vœux pieux », car, dixit Longuet, « l’UE n’est pas un acteur de complicité immédiate du nouveau pouvoir ». C’est, curieux, c’est pourtant l’impression que cela donne à beaucoup de gens !
Q – Mais, au fond, sur le dossier libyen, tout le monde semble tirer la couverture à lui ?
Jacques Borde – C’est tout à fait exact. Et, là, pas de quartier, il s’agit, d’abord, de penser à soi. Et seulement à soi. Ainsi, le Globe & Mail n’a pas manqué de noter que le président américain, Barack H. Obama, évoquant à l’Onu la Guerre de Libye, s’il n’a pas manqué de de féliciter ses alliés au sein de l’Otan et « plus particulièrement la Grande Bretagne, la France, le Danemark et la Norvège »6, a omis – tout comme le leader du CNT libyen – de mentionner le rôle du Canada. Ce alors que l’intervention de l’Otan a bien été placé sous la direction d’un officier supérieur canadien, le lieutenant-général Charles Bouchard, et que les CF-18 frappés de la feuille d’érable ont bien été responsables de 8% des missions d’attaque.
Ficelle un peu grosse, direz-vous ! Certes. À cela près qu’elle offre le mérite de limiter le rôle des Nord-Américains à cette guerre aux seuls États-Unis. Toujours ça de pris !
Q – Pourquoi, ce comportement ?
Jacques Borde – Mais tout simplement parce que les places seront chères, dans la nouvelle Libye, quel que puisse être son visage ! Gardez à l’esprit que cette guerre n’a pas été faite pour les Libyens, leur bien -être, leurs aspirations. Mais pour leurs richesses ! Plus précisément, celles de son sous-sol. C’est bien pour ça, que Barack H. Obama, s’empresse de faire oublier le rôle des Canadiens. Inutile de faire quoi que ce soit pour les Libyens aient les yeux fixés sur le pays au monde – qui, avec la France – dispose de la meilleure expertise en matière de gestion des ressources en eau, la troisième des richesses libyennes, ne l’oublions pas. Or, nous savons, d’ores et déjà, que les rebelles – visiblement plus « cigales » que « fourmis » – ont passablement endommagé les structures de la Grande rivière, projet kadhafiste par excellence !
Mais, après tout, ceux-ci n’ont qu’à s’en prendre qu’à eux-mêmes. Rien n’obligeait vraiment les Canadiens à ce rôle de harkis de l’hegemon états-unien…
Q – Quant aux appétits US, puisque nous y sommes, y-a-t-il une différence entre Démocrates et Républicains ?
Jacques Borde – L’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette. Et encore ! Contrairement aux idées (fausses) que nourrit le boboland germanopratin à l’endroit de l’actuel président américain, Barack H. Obama – relativement à son prédécesseur, George W. Bush, je veux dire – l’approche géopolitique de n’importe quel locataire de la Maison-Blanche sera toujours la défense la plus acharnée des intérêts US, tels que définis sur les rives du Potomac. Et pas ailleurs, contrairement à ce que croient quelques conspirationnistes. De plus, les États-Unis n’ont pas habitude faire marche-arrière. La progression hégémonique est constante : Reagan était plus dur que Carter ; William J. Clinton plus tenace que Bush Sr. ; George W. Bush plus menteur que Clinton et Obama se montrera plus intraitable que ses prédécesseurs auraient pu l’être sur la question de la Libye. C’est la marche (toujours) en avant de l’hegemon.
Q – Quel rôle rôle joue Hillary Clinton ?
Jacques Borde – Celui qui lui a été dévolu dans le partage des tâches avec Barack H. Obama. Pas vraiment le rôle d’un Bisounours. En fait, davantage celui d’un pitbull femelle. Je sais, des analystes mal-informés nuanceraient probablement le portrait du US Secretary of State (chef de la diplomatie), la Sénatrice Hillary D. Rodham Clinton. Mais ne nous leurrons pas. Dès qu’il s’agira de préserver les acquis US en Libye – qui, contrairement à ce que croient beaucoup, ne datent pas d’hier – Dame Hillary ne lâchera rien. Ses admirateurs devraient méditer les propos de l’ancien vice-président US, Richard Dick Cheney, qui s’exprimant au micro de Fox News Sunday 7, déplorait qu’Hillary Clinton ne soit pas présidente des États-Unis en lieu et place de Barack Obama !
Qui plus est, ne nous trompons pas sur le personnage. Elle a les dents aussi longues que les néo-cons, dont elle partage une partie non négligeable des convictions. Un petit exemple, si vous le voulez bien, qui vous éclairera sur le personnage : qui Erik Prince, le patron de Blackwater (Xe, désormais) – passant devant le House Oversight & Government Reform Committee présidé par Henry Arnold Waxman, en 2007 – prendra-t-il pour l’assister ? BKSH, la société de conseil politique dirigée par Mark Penn ? Ce nom ne vous dit rien ? Dommage ! Mark Penn avait été le stratège en chef de Hillary Clinton. Certains spécialistes le surnommant le « Rove de Hillary »8.
Penn, pourtant clintonien pur jus, défendant Blackwater, la plus grosse Société militaire privée (SMP) US du moment, dans une sordide affaire de massacres de civils irakiens (l’Affaire de la Place Nissour). Gageons que lorsqu’il s’agira de lâcher plus encore les chiens de guerre des SMP US sur la Libye, pour s’y réserver l’essentiel des richesses, le US Secretary of State Hillary D. Rodham Clinton n’aura pas beaucoup d’états d’âme. Ni à trop farfouiller dans son carnet d’adresses !…
Q – Quid de la reconstruction de la Libye, alors ?
Jacques Borde – Parmi les mauvaises fées à se pencher sur la Libye, tout le monde a fait mine d’oublier un acteur-clé : le FMI. Certes, l’attention a été, pour partie, détournées, par les foucades sexuelles (et printanières) de son ex-directeur-général, Dominique Strauss-Khan, mais tout de même. Or, guère de doutes à avoir : le FMI, fera tout pour que la Libye, franchisse les étapes nécessaires à son asservissement, c’est-à-dire :
1.Ouvre grandes ses portes aux multinationales, US de préférence ;
2.Privatise les entreprises publiques les plus rentables ;
3.Endette un pays qui ne l’avait plus été depuis la (vraie) révolution des Officiers libre et l’arrivée au pouvoir du plus emblématique d’entre eux, Mouammar Kadhafi ;
4.Mette à bas l’État providence qui assurait éducation, santé et emploi aux Libyen lambda.
Q – Vous ne noircissez pas le tableau ?
Jacques Borde – Non. Pas le moins du monde. Prenez le Nigeria. Une éponge à pétrole. Mais, aussi, l’un des pays les plus pauvres au monde. Ce qui attend les Libyens est, je le crains du même tonneau. Un pillage systématique, des plans structuraux imposés par le FMI. Et soupe à la grimace – voire : pas de soupe du tout – pour la population.
Q – Vous avez, brièvement, évoqué la question de l’eau..
Jacques Borde – Tout à fait. Mais permettez-moi de vous citer ce qu’en dit, Manlio Dinucci, « En plus de l’or noir, les multinationales européennes et étasuniennes visent l’or blanc libyen : l’immense réserve d’eau fossile de la nappe nubienne (estimée à 150.000 km3), qui s’étend sous la Libye, l’Égypte, le Soudan et le Tchad. Les possibilités de développement qu’elle offre ont été démontrées par la Libye, qui a construit un réseau d’aqueducs de 4.000 km de long (qui a coûté 25 Md$US) pour transporter l’eau, extraite en profondeur par 1.300 puits dans le désert, jusqu’aux villes côtières (Benghazi ayant été une des premières servies) et à l’oasis de Koufra, en fertilisant les terres désertiques. Ce n’est pas un hasard si, en juillet, l’Otan a bombardé l’aqueduc et détruit la fabrique, près de Bréga, qui produisait les conduites nécessaires aux réparations »9.
Q – Mais pourquoi les détruire ?
Jacques Borde – Mais, comme en Irak, pour mieux reconstruire (en se faisant payer fort cher) ce qui a été détruit ! Et, « C’est sur ces réserves hydriques, en perspective plus précieuses encore que les pétrolifères, que veulent mettre la main -à travers les privatisations promues par le FMI – les multinationales de l’eau, surtout françaises (Suez, Veolia et autres) qui contrôlent presque la moitié du marché mondial de l’eau privatisée. Et pour réparer l’aqueduc et les infrastructures, les multinationales étasuniennes comme Kellogg Brown & Root, spécialisées dans la reconstruction de ce que les bombes USA/Otan détruisent, sont prêtes à s’en occuper : en Irak et Afghanistan elles ont reçu en deux années des contrats d’un montant d’environ 10 milliards de dollars »10.
Q – Mais qui va payer ?
Jacques Borde – Les Libyens, pardi ! Avec les fonds souverains libyens, d’abord. Manlio Dinucci les estime à, « environ, 70 milliards de dollars plus d’autres investissements extérieurs pour un total de 150 Md$US »11. Une fois « décongelés », et avec les nouveaux revenus de l’exportation pétrolière (environ 30 Md$US annuels avant la guerre), « Ils seront gérés par la nouvelle Central Bank of Libya , qui avec l’aide du FMI sera transformée en une filiale de HSBC (Londres), de Goldman Sachs (New York) et d’autres banques multinationales d’investissement. Elles pourront de cette façon pénétrer encore plus en Afrique, où ces fonds sont investis dans plus de 25 pays, et miner les organismes financiers indépendants de l’Union africaine – la Banque centrale, la Banque d’investissement et le Fonds monétaire – nés surtout grâce aux investissements libyens.
Q – Mais les Libyens ne seront, sans doute, pas d’accord ?
Jacques Borde – Mais, d’où sortez-vous que quelqu’un leur demandera leur avis ! Primo, les fonds souverains libyens sont déjà sous tutelle occidentale. Ils ne seront donc, réellement, restitués qu’au coup à coup et en fonction des contrats signés. Un scenario type : Xe (la SMP de Prince, défendue par un ancien proche d’Hillary D. Rodham Clinton, je vous le rappelle) « obtient » (sic) la sécurité de la présidence libyenne. Un fromage, disons de 250 M$US ! Miracle ! Le pseudo État libyen verra aussitôt une somme, peu ou prou équivalente, revenir dans son escarcelle…
Secundo, à qui croyez-vous que sera confié l’économie libyenne, si ce n’est à des obligés de Washington ? Que nous encore rappelé Manlio Dinucci ? Que « La « saine gestion financière publique », que le FMI s’engage à réaliser, sera garantie par le nouveau ministre des finances et du pétrole Ali Tarhouni, ancien enseignant de la Business School de l’Université de Washington, autrement dit nommé par la Maison-Blanche »12.
Le reste, croyez-moi, c’est l’écume des jours. Et rien, d’autre…
Q – Et le terrorisme, vous n’en parlez plus ?
Jacques Borde – Pour l’instant, non. Remarquez, cependant, que, selon des estimations de la communauté du Renseignements, une bonne dizaine de millier de missiles sol/air – de type Sol/air à très courte portée (Satcp) – auraient disparu des dépôts de l’armée libyenne ! Mais, il me semble que je vous en avais déjà parlé.
Je me souviens qu’en son temps, un diplomate US blanchi sous le harnais, avait tenu, en substance, ces propos : « Vous avez aimé Beyrouth ? Vous aimerez Bagdad » ! Si vous le voulez bien, plagions-le, pour conclure : « Vous avez aimé l’Afghanistan ? Vous aimerez la Somalie de la Sarkozie » ! La Libye, je veux dire…
Notes
[1] Groupuscule d’extrême-droite, nés des décombres de l’OAS, farouchement anticommuniste et hostile à l’indépendance de l’Algérie.
[2] Bruxelles2.eu.
[3] Bruxelles2.eu.
[4] Bruxelles2.eu.
[5] Et dont les forces armées restent, statutairement en raison des liens toujours existant avec Sa Très Gracieuse Majesté britannique, « royales ».Cela vous semblera plus évident lorsque je vous citerai de cette autre spécificité canadienne : la RCMP. Autrement dit la Royal Canadian Mounted Police, dont la terminologie, en français, est Gendarmerie Royale Canadienne (GRC).
[6] Globe & Mail (21 septembre 2011).
[7] Fox News Sunday (4 septembre 2011).
[8] Karl Rove est l’ancien conseiller en chef de George W. Bush. Il dût rendre son tablier lors de l’Affaire Plame. Encore appelée Affaire Plame-Wilson. Karl Rove aurait dévoilé l’identité d’un agent de la CIA, Valerie Plame, épouse, par ailleurs, d’un ambassadeur américain, Joseph Wilson, qui avait démenti la vente d’uranium par le Niger à l’Irak, ce qui mettait en difficulté George W. Bush.
[9] Il Manifesto (13 septembre 2011).
[10] Il Manifesto (13 septembre 2011).
[11] Il Manifesto (13 septembre 2011).
[12] Il Manifesto (13 septembre 2011).

About Ginette Hess Skandrani

écologiste, membre co-fondatrice des Verts,présidente de "La Pierre et l'Olivier" réseau de solidarité avec le peuple de Palestine, co-fondatrice de la commission d'enquête non gouvernementale sur la vérité en Libye,
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jueves, 13 de octubre de 2011

Otro 11S pero sin víctimas

En todos los medios ahora aparece la noticia bomba ( jeje) de que hay un complot Iranía para cometer atentados. Nada más y nada menos que contra la embajada de Arabia Saudita (aliado) e Israel( mandmás-aliado).

Ya tenemos un casus belli contra Irán. Este es fácil. Y como con Irak tampoco hizo falta mucho más que mentir para atacar, en este caso, y siendo Irán, pues menos. Al fin y al cabo es cuestión de tiempo ver la manera de meterle mano a ese país tan malo, tan malo, tan malo, que está en el eje del mal ( hay un eje? otro? o es que la palabra resuena de la memoria a turquía, alemania, italia y japón?)

Otra noticia para caldear el ambiente. Otra noticia para generar inquietud e inestabilidad.
Otra noticia para generar beneficios en las bolsas. Otra noticia para empezar a echar cuentas, y el que tenga amigos en la casa blanca y el pentágono, será el que se forre.
Aunque sólo sea por saber si sí o si no van en serio.

Bienvenidos al casino mundial.

La verdad que por curiosidad, como siempre, he buscado un poco los titulares y esto es lo que he encontrado:









Una trama rocambolesca sobre todo en los tiempos que corren. Lo que me llama la atención es que en diferentes medios, usan la misma foto firmada por reuters. Hablo de ABC, la razón, vs Público.
Debe ser que una misma foto sirve para un roto o para un descosido.
De lo que ha sacado el fotógrafo, al texto que acompaña el articulo, puede que haya un trecho, pero ahí está.
La gente lo primero que ve es la imágen.
Luego igual se lee el texto, o no.

Lo que divierte es leer el pie de foto. Cada periódico escribe lo que le da la gana, desde un "mural de propaganda norteamericana", hasta" pintada en el muro de la embajada americana , ayer".

Cuando uno lee el pie de foto, de la misma foto, de la misma agencia, por lo menos le entran dudas.
Así seguimos, y así nos va.
Queda claro que Irán es un objetivo, quizás EL objetivo, y ya se está preparando el terreno. Primero, como no, el mediático.
Luego el resto. Igual que con Libia, por decir alguno reciente, primero calientan, y calientan, y luego cuando la ONU da la luz verde....pfffff desvanecimiento informativo. Total, el objetivo"legal" se ha conseguido. Que la prensa se dedique a otras cosas.

Se forzará a China y a Rusia a otro veto por Irán?
Llegará tan lejos la Otan? que yo sepa el atlántico norte ni pasa por Irán, ni siquiera por afghanistán.
Qué hará Turquía?
Para entonces, qué habrá pasado con Siria?, o van en la misma saca?
Joder qué otoño nos espera.




Cuando un sionista como Antonio Cassese investiga la muerte de Hariri

Ya no llevo la cuenta de cuanta gentuza ha dirigido el TSL.
Tribunal especial para el Líbano.
Ese tribunal, no regulado, que no se sabe de quién depende ni cómo se ha formado ni a quién debería reportar, es el encargado de investigar la muerte en un atentado del ex-primer ministro Hariri ( el padre del ex-primer ministro).
Vamos que en familia se lo guisaban todo, porque debe ser un cargo familiar. Igual que muchos cargos en el Libano, en  Siria, en Corea del Norte o en EE.UU con los kennedy y otros: CLANES.

Pero la cuestión es que a Antonio Cassese le han pillado.

Lo mínimo que se puede decir, y es mínimo minimórum, es que tiene un conflicto de intereses enorme.

La cuestión es porqué se investiga la muerte de un primer ministro con tanto ímpetu y con tanta gente de muy mala fama. Porqué ahora( bueno hace tiempo, pero sigue).
¿Porqué no se han investigado con este grado de "inquietud" y de "meticulosidad" la muerte de otros libaneses ( el asesinato) incluso con mayor impacto?

La lista es muy larga y en ningún caso ni occidente, ni la ONU, ni nadie ha dicho mú!
Ni se ha montado un tribunal especial, ni se le ha dedicado recursos.
Enumero unas cuantas víctimas de atentados o desapariciones:

.- Kamal Joumblatt
.- Bashir Gemayel (  Presidente)
.- D. Chamoun ( Hijo de presidente)
.- Moussa al sadr
.- René Moawwad ( Presidente)
.- Rachid karame ( Primer ministro)
.- Tony frangyeh ( Hijo de presidente)

La lista seguiría con muchas más victimas. Periodistas, juristas, jefes de milicias etc.

Porqué Hariri?
Y porqué tanto interés de Israel en culpar Hezbollah de ello?

Como detalle anecdótico, Hariri tenía la nacionalidad saudí, era un delfín de esa corona wahabita, y tenía dinero para enterrarnos a muchos debajo de esos billetes.
El resto, que cada uno haga sus cuentas.

miércoles, 12 de octubre de 2011

Julio Escalona: no apto para reaccionarios y mentes atontadas.


El aviso lo he puesto con toda la intención.
Antes de verlo, el que quiera, esté interesado y pueda gastar de su valioso tiempo para saber muchas cosas que ocurren y que la prensa, gobiernos, estamentos y organizaciones internacionales y supranacionales, voy a exponer un breve resumen de los temas candentes tratados.
Quiero recordar que este señor tiene las tablas suficientes para afirmar lo que dice.
El que haya sido traspasado por la lanza de la propaganda atlantista puede que tenga muchos picores porque el señor Escalona pertenezaca al gobierno bolivariano. y posíblemente ni vea el video.
Bueno, cada cual es libre de formarse una opinión, pero cuando lo que dice este señor, lo han dicho otras muchas sin eco en ningún medio, por algo será.


  1. Lo que mueve la economía actual, es decir, la especulación, funciona por la inestabilidad, y ésta la genera el continuo estado de guerras y conflictos a nivel mundial.
  2. Cómo y porqué se ha desmantelado el estado del bienestar.
  3. La especulación en plena crísis. Cuando muchos se están forrando con ella.
  4. La agricultura tradicional y cómo la han desmantelado las firmas depredadoras de transgénicos.
  5. La ilegalidad y barbarie de la guerra de Irak
  6. El uso del uranio empobrecido, y de cómo Irak fue un laboratorio. De cómo nos mienten con todos los veteranos asesinos del ejército americano que andan muriéndose por sus efectos.
  7. Hay que evitar las guerras por el bien de todos.
  8. La ilegalidad y crímenes de guerra atribuíbles a las comisiones de sanciones de la ONU.
  9. Denunciar a la justicia a Ban Ki Moon, Moreno Ocampo y demás.
  10. Refundar y no reformar la ONU
  11. Palestina, Israel, bloqueo de Gaza y el bloqueo.



La cuestión, a parte de que se diga, es quién lo dice.
La alegría que me llevo es que se diga.
La tristeza es que esta argumentación, estas ideas, y estas opiniones NUNCA tienen eco en la prensa mayoritaria porque es lógico que es subversiva contra el sistema.

Bienvenidos a 1984, el gran hermano



Cuando los cristianos de Oriente se oponen al imperialismo

Comunidades cristianas de Oriente, como los coptos en egipto, los maronitas entre otros en Líbano, así como los de Siria, Irak e Irán se están viendo en una situación de persecución.

Antes su garante era occidente. Y le interesaba.
Occidente siempre jugó la baza de los cristianos de Oriente.
Antes, los colonizadores eran cristianos y su punta de lanza eran esas comunidades, a veces muy minoritarias en sentido demográfico. Formaban parte de la cultura colonialista evangelista de propagar la Fe cristiana.
Los cristianos de Oriente han formado parte de Oriente, de su desarrollo, de su evolución y de su apertura.
Sí, eso es un hecho. Pero hay que tener en cuenta las circunstancias históricas y geopolíticas de la zona.
Esas comunidades autóctonas, aunque de fe diferente, no dejan de pertenecer a naciones orientales, mayoritariamente arabes.
La idea de que pertenecen como tal a un occidente imperial, se está desvaneciendo.
Los cristianos orientales, se han dado cuenta, en muchos casos, que su religión es una cosa, y su pertenencia a una sociedad es un hecho histórico e inquebrantable.
No son como los judíos.
Llevan ahí años. Han sufrido, pero son parte importante y reconocida por las otras religiones.
Tienen su religión, pero ha quedado claro que su pertenencia a ella, queda en segundo plano cuando se trata de su país.

La doctrina Kissinger ( judío, claro) y nobel de la paz( eso ya no me queda nada claro), sigue su curso desde hace años, para hacer una partición, etnico-religiosa del oriente próximo ( medio-oriente para los amigos, porque nunca se ha considerado entero).

Esa doctrina de hace 40 años ha ido evolucionando. Hay que decir que el concepto es antiguo y nada novedoso: divide y vencerás.
Es una táctica militar y política que siempre estará en vigor para los que quieren sacar tajada del resto del mundo.
En este caso el beneficio más claro es para Israel( como no, el beneficiario de muchas cosas que ocurren en la zona, amén de otras)
La formación del gran Israel, es incompatible con la presencia de estados sólidos y fuertes: Egipto, Irak, Irán, Siria, Líbano. Además ese concepto( el del Gran Israel, es un concepto sionista).

Y el truco ahí, y siempre lo fue, ha sido jugar la baza comunitaria ( entendiéndose como pertenencia a una comunidad religiosa).
Estamos hablando de un estado teocrático como es Israel, basado en una única religión, y en el cual el resto ni existe ni tiene derechos, frente a países, como los mencionados antes que son teóricamente repúblicas, pero donde cristianos de todo tipo, musulmanes de todo tipo, judíos y otras minorías religiosas han coexistido.
Iasrael, se declara como estado judío, y como el hogar de esa religión.
Sin embargo sus vecinos no mencionan ninguna religión: son Arabes y punto.

Llevan años intentando dividir y destruir esos países. Podemos recordar las guerras que ha habido en medio-oriente desde el parto de Israel.
Llamárlas en muchos casos "guerra civil", es de un cinismo exasperante.

PALESTINA
Se intentó y consiguió la partición de palestina. Gaza por un lado y Cisjordania"gruyère" por otro. Bantustán a saco y de eso no hay vuelta.

LIBANO
Con el Líbano, no han conseguido una partición real, pero una quizás más dañina y es la virtual. La que fomenta las tensiones internas hasta que eso salta por los aires.
Lo que han llamado guerra civil, no deja de ser eso: una manipulación sectaria, por ver si se divide. Agentes y dinero mediante, claro.

IRAK
Han seguido con Irak, cons esas tres guerras donde un país tan bien posicionado, ha quedado hecho añicos, y la subversión está consiguiendo polarizar las comunidades religiosas.
Irak, a pesar de su gobierno, era un estado laico con libertades religiosas.
Qué curioso que tras una guerra incivil e imperialista se hayan desatado todas las plagas sectarias.
Siendo la primera guerra contra Irán una trampa, igual que fue la invasión a Kuwait ( nos acordamos de donde empezó?)

IRAN
Puede que hayamos dado con hueso. Pero a Irán ya les están sublevando a cualquier minoría o grupúsculos que en occidente ( los famosos demócratas) aman tanto. En Irán hay judíos, cristianos, sunitas y también hay gays y lesbianas.
Pues lo están intentando con Irán también. Otra baza que usan con fuerza contra ellos es su super programa bélico atómico.

EGIPTO
Siendo los coptos una minoría enorme, son otros perseguidos hoy en dia.
Desde la famosa "primavera Arabe" están peor, y se está viendo que son un objetivo estratégico a batir.
Otra forma de dividir Egipto y fomentar tensiones internas con fines futuros, o por si acaso.

SIRIA
Otro país donde había libertad de rito. Donde no ha habido conflicto religioso más que cuando se han alzado los integrsístas en Hama, hace 30 años y ahora otra vez.
Siria es otro país donde hay equilibrios entre comunidades religiosas que se toleran. Es más, los cristianos sirios, gozan de mucha mejor salud que en otros paises como Kuwait, Arabia Saudí etc...

La mayoría de cristianos de Oriente está ahí retratados.

Pero occidente ahora les vende con unos fines inconfesables, porque ya no prima predicar el cristianismo, que en su día interesaba. No, ahora lo que prima es sembrar el caos. Sembrar la división.
Las guerras fratricidas, las guerras religiosas.

Fomentar la locura.
Fomentar el odio.
Fomentar la intolerancia.
Fomentar la ceguera.
Fomentar el horror.

Lo que están haciendo ahora en Egipto sigue ese patrón.  La manipulación informativa ayuda a la causa.

Durante la famosa primavera egipcia ya hubo ataques a los coptos.
En los albores de la guerra en Irak, los cristianos fueron objetivo.

¿No resulta por lo menos preocupante?

Ni los cristianos, ni los musulmanes quieren guerras para vivir en paz. Ya lo hacían.
Entonces?
Esas guerras?

martes, 11 de octubre de 2011

El soldado que vale más de 1000 palestinos

Hoy, en la portada de muchos periódicos atlantistas, no se habla de Libia. Apenas si hay referencias al conflicto.
En portada, la primera página, ni se menciona a Libia.
Hay que ir a la sección Internacional para ver si dicen algo, y OH SORPRESA!!!

Descubrimos que el acontecimiento más relevante que estima la prensa, no es Libia, ni las masacres que se están cometiendo. No.
Lo más relevante, es que van a liberar al soldadito judío francés a cambio de más de 1000 palestinos.
Eso es lo relevante, y sale como primera noticia.
Indagando un poco, si pones shalit en google, sale él, salen sus fotos, hasta la wikipedia tiene una página extensa sobre él. A saber quien la ha escrito, y si lo que dice es cierto.
La primera página de resultados de google buscando shalit apúntan a él.

Pues este soldado vale más de mil prisioneros palestinos, que llevan encarcelados, probablemente más que él, y probablemente en peores condiciones que él.

No es la primera vez que ocurre un canje de estos en la historia de oriente medio y la palestina ocupada.
Pero siempre ha sido un canje que demuestra que la vida de un judío vale una infinidad más que el resto de los árabes.
Si eso no es racismo, y si eso no es anti-semitismo me hago cura, bueno no, que eso complicaría la vida a los niños... dimito. Eso. Dimito de lo que sea.

A lo largo de la historia ha habido canjes incluso de cadáveres de soldados, y de pilotos que cayeron en la guerra del Líbano desde el 82. Los cadáveres eran más baratos, como la mitad. Pero un soldado judío vivo, ufff.
Así pasa luego que cuando sabes el cambio todo es razonable. La resistencia palestina comete un atentado, o mata a algún colono que ocupa sus tierras, y va Tsahal y bombardea y mata a cientos.
El cambio de vidas árabes por casa y territorio queda fluctuante. Está claro que en cada conflicto cotiza a la baja, porque sube lo que antes era un valor seguro: el soldado de Tsahal.
Desde la guerra de 2006, creo que cotiza a la baja tras la paliza recibida. Eso sí esa paliza costó una fortuna a un país soberano como el Líbano.

Para mantener un poco el precio de mercado, mandaron a los cascos azules. Esos como no cotizan en bolsa da igual. Son como los arboles. Una vez que los plantas, puedes dejarles crecer, podarles, o hacer madera con ellos.
Y sino, que se lo digan a Tsahal, que es experto bombardeándolos a sabiendas de donde están localizados, y de lo que representan: la supuesta ONU, es decir, los supuestos casi todos los países de este mundo.

Hasta Sarkozy le mandó una carta al "su" soldado por su cumpleaños.
Eso también fue noticia de portada en muchos diarios. Resulta que al ser nacional francés, pues el pequeño Napoleón se tiene que meter.
¿Que alguien me explique qué hace un francés, masacrando a palestinos en un ejército extranjero?
Se puede formular la pregunta  así ¿ qué hace Sarkozy defendiendo a un soldado de Israel?

Un sólo soldado. UNO Sólo!
No se mencionan ni por asomo a todos los palestinos y libaneses encarcelados en prisiones Israelíes.
Sin juicios, con torturas, chantajes y cosas que algún día se sabrán.
Toda esa gente presa o muerta y cuyas familias ya no tienen ni esperanza de ver  NO EXISTE.

Sólo existe el soldado judío-francés capturado, y ese es el mensaje de la prensa, nada más y nada menos, con todo lo que conlleva.

domingo, 9 de octubre de 2011

Congresista republicano Tim Johnson habla sobre la intervención en Siria.

Este video es digno de ver.
Este congresista republicano, en la linea de Ron Paul, otro congresista republicano afines a las teorías de Ronald Reagan, afirma en público que las guerras que está ejecutando el ejercito americano son ilegales según sus leyes ( obviando la ley internacional).

Lo sorprendente es que menciona a Siria diciendo:
" nuestra potencial intervención en Siria es ilegal"

Minuto 4:05

Por el pueblo Libio



Por Rolando Segura.

sábado, 8 de octubre de 2011

Decorados para la guerra contra Siria: AL-Jazira y la manipulación de la información.

Al jazira, cadena de TV Qatarí, montó unos estudios cienmatográficos al puro estilo holiudiense ( me permito la licencia de escribirlo así) simulando la plaza verde de los mártires en tripoli en bab el 3aziziya.
( el 3 es la representación de la letra "aïn" arabe que no existe en español).

No hace falta probarlo, pues los mismos mandos de la CNT lo han corroborado justificándolo como un ardid bélico, que según ellos ha evitado muertes, cuando la realidad era atemorizar a la población civil y quitarles la esperanza.

Esa manipulación informativa con la connivencia de la prensa atlantista mediante metiras, ha quedado desenmascarada para los anales de la historia de la propaganda militar y belicista.

También hizo montajes de video para simular manifestaciones en contra del gobierno sirio en Moscú, aprovechando las típicas manifestaciones masivas del primero de Mayo

Hace poco ya se les ha visto el plumero y ha dimitido uno de los responsables debido al escándalo por su proximidad con la CIA.

Ahora, y preparando el terreno para una futura guerra en Siria, se están montando decorados para ese país, para poder falsificar y mentir en todos los medios mundiales.
Como se ha visto en Libia, esa es una ventaja militar y usar esas estrategias sólo puede justificarse por lo ilegal de las acciones y consecuencias que deriven de ellas.

Cabe plantearse hasta qué punto lo que sucede en Siria está manipulado por lo menos a nivel informativo.
Cuando estallaron las revueltas, y hubo manifestaciones tanto en contra como a favor del gobierno, lo que ponía la prensa, era como poco escandalosamente estúpido.
Manipularon tanto el sonido como la imágen para dar a creer que las masivas manifestaciones de la gente eran en contra de Bashar el Asad.
Con esto se puede justificar lo que sea.
Mirandolo con detenimiento, era evidente que si en las pancartas, ya no sólo estaba la imágen de su lider, y no sólo la bandera siria, sino texto diciendo "estamos contigo Bashar", "hasta la muerte con Bashar", "Siria jamás será vencida" etc..., eso que se estaba viendo no corresponde con la realidad que la prensa estaba publicando.
Eso mismo aplica a ciertas imágenes violentas, que curiosamente  siempre existen para justificar el fin.
Muertos, disparos, sangre etc...



En este caso el titular del video en youtube dice:

"Golpean varios miembros del ejército sirio por rehusar la orden de disparar a los manifestantes"

Lo que más se entiende del video, es que les están ayudando como pueden y todos reclaman agua para darles a los heridos.
Algo no concuerda ni con las imágenes ni con lo que se dice en el video.

Como este ejemplo, hay cientos.

Pero lo que no se ve o si se ve, sale doblado y tergiversado, son las manifestaciones a favor:



Manifestación en apoyo del estado en Alepo.


Manifestación en apoyo del estado en Damasco.

La manipulación hoy en día es muy fácil. La gente ya se traga lo que sea. Un video rodado con calidad pésima con un móvil es convincente, aunque no se pueda discernir absolutamente nada ni de la imágen ni del sonido.

El idioma es otro factor que ayuda en la manipulación. En occidente, no van a entender ni lo que dicen ni lo que escriben salvo  la minoría emigrada, o los estudiosos.

Tecnológicamente, se puede hacer lo que uno quiera con cualquier medio audiovisual hoy en día.
Con sonido, imagen y decorado basta. Bueno también hay que contar con que el oyente, televidente con ansias de estar informado "live" es tonto y se traga lo que le echen.
Ese es un factor fundamental, pues con una voz encima del sonido con el mensaje adecuado, se impregna la idea.
Tampoco es mi propósito ahora analizar en profundidad cómo funciona la propaganda imperialista, aunque casi siempre en los posts sale de refilón.

China y Rusia han vetado un intento de resolución de las naciones unidas y su UNSC contra Siria.
Pero la OTAN está por encima de cualquier organismo que no le convenga, y en Siria ya han empezado el trabajo.




jueves, 6 de octubre de 2011

El veto

El 4 de Octubre, China y Rusia vetaron una resolución de la ONU sobre Siria en la cual se le acusaba de extrema violencia contra las protestas pro-democráticas.

Una de las razones del veto, es que podría abrir otra vez una opción militar estilo Libia:



Aunque el gobierno sirio no sea de mi gusto, lo que está pasando en Libia justifica con creces que se pare cualquier tipo de movimiento en la ONU que pueda justificar que Siria pueda acabar como Libia o peor aún.

Se ha armado un revuelo tremendo contra China y Rusia por usar su derecho a veto en el consejo de seguridad, bajo el pretexto cínico de que están matando a civiles y un uso excesivo de la fuerza represora.
Como el tema de la represión y uso de la fuerza desmesurada no está en mi interés desarrollarlo en este post, solo puedo decir que lo que está ocurriendo en Libia bajo la cobertura de una resolución aprobada por el consejo de seguridad de la ONU (UNSC) es no sólo un uso desmesurado de la fuerza y ya no sólo contra militares, sino contra la población civil indefensa.
En Libia se están saltando todas las leyes y las normas que se supone que rigen y aplican a todos los estados, y que tan bien están definidas por la ONU.

Sobre el UNSC

The United Nations Security Council (UNSC) is one of the principal organs of the United Nations and is charged with the maintenance of international peace and security. Its powers, outlined in the United Nations Charter, include the establishment of peacekeeping operations, the establishment of international sanctions, and the authorization of military action. Its powers are exercised through United Nations Security Council resolutions.

El consejo de seguridad es uno de los principales órganos de las naciones unidas y está encargado del mantenimiento de la seguridad y paz internacional.
...incluye el establecimiento de operaciones de mantenimiento de la paz... sanciones internacionales...autorización de "acciones militares".

Pues yo creo que empezamos bien con esa definición. Resulta contradictorio que en su definición hablen  del mantenimiento de la paz y acciones militares. Es meter al zorro en el gallinero.

Si vis pacem, para bellum. 
 Si quieres la paz prepárate para la guerra. Dicho de otra forma, si eres fuerte militarmente te van a temer y probablemente no te ataquen.

Claro que los que mandan en el UNSC son 5, y por pura casualidad, son los primeros 5 ejércitos del mundo y fabricantes de armas y de sus municiones.

Sobre el derecho al veto

Francia, Inglaterra, China, Rusia (antes la URSS) y Estados unidos tienen derecho a veto.
Estos 5 países con su veto pueden tirar por la borda cualquier acción del UNSC aunque haya unanimidad.
El veto la invalida.
Este derecho exclusivo de esas 5 naciones ha sido miles de veces criticado por muchos países, órganos independientes e incluso dentro de la misma ONU. 
El derecho a veto normalmente ha sido usado por esos países para sus propios intereses.
Teniendo en cuenta que durante la guerra fría había dos bloques:
3 países de la OTAN ( USA, Francia e Inglaterra) y por otro lado la China comunista y la URSS, el UNSC ha sido prácticamente inútil para adoptar medidas justas y equitativas, porque si era bueno para unos , los otros se oponían.

Sobre las resoluciones del UNSC

Las resoluciones aprobadas desde la creación de las Naciones Unidas se pueden consultar aquí
Entre ellas hay una resolución, la 242, que nunca se ha aplicado( es una curiosidad entre tantas).
Hay muchas, muchisimas que no se ha aplicado, y que siguen en vigor.
Siguen en vigor porque resoluciones posteriores relativas al asunto, se "REAFIRMAN" en esa resolución adoptada, es decir, se basan en ella para seguir hablando del caso, ampliándolo si cabe e incidiendo en la actualidad.

Esas resoluciones han sido aprobadas y no han sido vetadas, por lo tanto son vigentes y aplicables. Es más: es exigible su aplicación.
Si reconocemos la ONU y su UNSC como organos internacionales legales y con, digamos, criterio y mandato internacionalmente reconocido por todos los miembros, lo lógico sería que las resoluciones se aplicaran SIEMPRE y en cualquier caso, dado que han sido aprobadas por los representantes de todos los países miembros.
PUES NO.
Las hay que se aplican, las hay que se aplican tarde, las hay que nunca se aplican, y las hay que se aplican inmediatamente, tan inmediatamente que parece que están hechas a medida y estaban coordinadas, preparadas.
Estas últimas son los casos más flagrantes y escandalosos, pues casi todas han acarreado "acciones militares".
Sólo como ejemplo mencionar la 1970 y 1973 que afectan a la invasión, bombardeo y derrocamiento del gobierno de un país soberano y miembro de las Naciones Unidas, Libia.

Se ve que la 1973 se basa en la 1970, como muchas otras:


Recalling its resolution 1970 (2011) of 26 February 2011,
Deploring the failure of the Libyan authorities to comply with resolution 1970 (2011)


Estas han sido de inmediata aplicación.


La redacción de estas resoluciones es un apartado que requiere explicación.
Cuando se plantea redactar una resolución, hay grupos de trabajo que se organizan, consultas, pulsos entre estados para saber hasta donde se puede "apretar", hasta donde se puede llegar para que se apruebe.
Por lo tanto, la redacción de esas resoluciones es un conglomerado de palábros que muchas veces pueden significar cualquier cosas, dado que la intención es tener un texto ambiguo, aunque consensuado, que permita a cualquiera hacer con el lo que quiera.


El cinismo relacionado con las resoluciones del UNSC

Cualquier persona se piensa que tanto las Naciones Unidas, como su UNSC son órganos independientes, legales, formales y velan por la paz y seguridad de todos los países del mundo, y por lo tanto no cabría queja ni duda de su integridad.
Pues bien eso no es así.
Nunca ha sido así, y me temo que nunca lo será.


Existe un doble rasero escandaloso con el tema de las resoluciones, su aplicación y su veto.


Estados Unidos ha ejercido su veto siempre que cualquier resolución a votar, con textos muy elaborados y rescritos mil veces, tuvieran algo que ver con Israel.

Explicar la causa palestina tampoco es ahora el momento, aunque mucho sepan de ella. Pues bien, cualquier resolución que tuviera algo que ver con los asentamientos, sería inmediatamente vetada por USA y aplaudida por Israel.
Demasiados ejemplos del veto de USA a cualquier resolución que afecte a Israel y la Palestina ocupada.
Y ese es un conflicto que lleva abierto casi ocho décadas. 
Sobre este caso, se han aprobado muchas resoluciones de la ONU, se han vetado muchas más, y nunca se ha aplicado ninguna.
El conflicto sigue y sigue, y cada vez con peor solución.


Para Israel, hay manga ancha siempre. Hagan lo que hagan cuentan con la bendición del veto americano.
En la guerra de 2006 contra el Líbano, hasta la Señora Rice tuvo las agallas de decir que no habría resolución hasta que Israel hubiese terminado su trabajo. Era el parto de un nuevo medio-oriente.

Para ver puro cinismo:











Ese cinismo, no es más que hay que tapar que en la ONU manda EEUU con la bendición y genuflexión europea.
La política exterior americana, viene avalada por la ONU. Y sino lo avala la ONU, se plantean una resolución. Y si no hay acuerdos previos para alcanzar unanimidad y evitar vetos, pues van por libre.
Lo que pasa que queda mejor hacer guerras y hacer lo que te interesa con el aval de muchos países, porque así son cómplices.

La prensa afína la OTAN, tilda el veto de China y Rusia de "infamia".
Un ejemplo muy claro del señor Bassets, jefazo en "El País", y mendigo de la OTAN.
LLama la atención que nunca ha criticado todo lo que se ha mencionado en este post: doble rasero, absolución de Israel de todo pecado, defensa a ultranza de los judíos y su lobby, el incumplimiento de las leyes que para palestinos, libios, sirios, irakies, afganos no aplican, pero sí para Israel.
Si vetar según este señor es infamia....



Doble e infame veto

Por:  06 de octubre de 2011
La superpotencia derrotada de la Guerra Fría y la superpotencia ascendente del siglo XXI han trazado una raya en la arena. Hasta aquí hemos llegado. El momento es dramático. Moscú y Pequín sacan pecho justo cuando Washington y Bruselas demuestran mayores dificultades para gobernarse, gobernar el mundo y rescatar a las economías occidentales del pozo. Es una demostración de la debilidad de unos y de la pujanza de los otros, un momento del desplazamiento de poder en el mundo, del que las revueltas árabes son el último y más espectacular avatar. Detrás de las superpotencias clásicas también sacan pecho las aspirantes, los emergentes: Brasil, India y Suráfrica. A costa de los sirios, que sufren lo indecible bajo la bota de un régimen criminal: 2.700 ciudadanos fallecidos en los seis meses de revuelta, millares de heridos, detenidos y torturados, decenas de miles de refugiados en Turquía, Líbano y Jordania.
La discusión y el debate en el Consejo de Seguridad sobre Siria ha sido la segunda vuelta, con resultado adverso, de las resoluciones sobre Libia, que permitieron la intervención área de la OTAN y el derrocamiento de Gadafi. Rusos y chinos han rechazado una aguada resolución largamente negociada por los europeos contra el régimen de Bachar el Asad, en la que ni siquiera se hablaba de sanciones y todo se limitaba a advertencias, reproches y buenos deseos.
Los argumentos de los rusos, que como es habitual son los que han llevado la voz cantante, son terribles y devastadores para los revolucionarios árabes que quieren deshacerse de los autócratas: simetría entre régimen y oposición, a la que también se responsabiliza de la violencia; exclusión abierta de cualquier intervención internacional; rechazo ya no a cualquier régimen de sanciones sino a las meras presiones; y reconducción de la acción internacional a las arcangélicas recomendaciones de diálogo y de reformas.
No hay hipocresía alguna, al contrario. En todo caso, cinismo. Es una exhibición de fuerza y una advertencia. La responsabilidad de proteger, consagrada por Naciones Unidas en 2005, recibe un duro revés después de aquel éxito inesperado en el caso de Libia. Regresan al galope los principios de no injerencia y de respeto a la soberanía nacional. Moscú y Pekín se sienten más que insatisfechos por la aplicación de las resoluciones contra el régimen de Gadafi. Sostienen que no se ha protegido a la población civil de los ataques del coronel sino que todo se ha hecho para cambiar el régimen. Por la cuenta que les trae como países violadores de los derechos humanos y sin escrúpulos a la hora de acudir a la fuerza, cortan por lo sano la posibilidad de una expansión del principio de la responsabilidad de proteger. Es también un recordatorio a Washington respecto a su reiterado uso del derecho de veto para defender al gobierno de un país como Israel, vecino y enemigo nada menos que de Siria, protegido y aliado histórico de Moscú desde los tiempos gélidos del mundo bipolar.
Rusia y China han utilizado el derecho de veto para frenar a los occidentales en Siria. Es un hito en la evolución de las revueltas árabes: las dos superpotencias han sacado el lápiz para marcar el mapa. Lo hizo ya anteriormente Arabia Saudí con su intervención armada en Bahrein. Europa y Estados Unidos, en un instante excepcional de acierto geopolítico, lo consiguieron también con los bombardeos de la OTAN en Libia.
No es frecuente el uso del derecho de veto conjuntamente por parte de dos países en el Consejo de Seguridad. Esta rara pareja lo ha utilizado en tres ocasiones nada gloriosas, que marcan una línea de conducta en defensa de las dictaduras y un inquietante sendero para el siglo XXI. En 2007, Rusia y China rechazaron una resolución que pedía el respeto de los derechos humanos y la liberación de los presos políticos, entre ellos de Aung San Suu Kyi, en Birmania; en 2008 evitaron un régimen de sanciones y el embargo de armas contra el presidente de Zimbabue, Robert Mugabe; y ahora sortean cualquier apercibimiento a Siria por la represión desencadenada contra las protestas ciudadanas.
Brasil, Suráfrica e India no han querido dejar solos a chinos y rusos: situados junto a Estados Unidos y Europa, la votación hubiera arrojado doce votos a favor y dos en contra, con la abstención obligada de Líbano, suficiente para salvar a Assad pero con un alto precio simbólico para Rusia y China, que igual hubiera cambiado su voto. Los emergentes también esperan sacar su tajada geopolítica de los cambios y de la debilidad europea y estadounidense, y a la vez no enemistarse innecesariamente con los ganadores del envite. La infamia del veto doble ha llevado a Alemania, propensa a desmarcarse como si fuera un emergente más, a votar con Washington y los otros países europeos y dejar así un incongruente mensaje después de abstenerse en la resolución contra Gadafi. Europa es débil, pero al menos esta vez existe.