lunes, 4 de junio de 2012

Manipular y matar para justificar mas muerte



Se ve a la legua que son banderas indias y no Libias, no obstante, desde la BBC lo mencionan como si fuese desde la plaza verde de Tripoli. Burdo, pero ahí está.



En este caso se usan las revueltas populares, y estas si que los son en Grecia, para montar todo un teatro contra la Rusia de Putin.




Alguien se acuerda de las famosas incubadoras de Kuwait? Eso sirvió a Bush padre para montar la primera guerra de Irak. Otra mentira.


La guerra de Yugoslavia, su invasión, y su posterior desmembramiento también tuvo su propaganda mediática y manipulación. Quién no se acuerda de estas imagenes?

De Houla? de houla hay mucho. Es otro ejemplo más de cómo se puede manipular para unos fines concretos:




Filmado por los mismo criminales que han cometido esta barbarie y otras. Las imágenes son muy violentas, pero dejan patente el estilo seguido hasta ahora, en Libia, en Baba-Amr, ahora en houla y me temo que como no alguien no pare esta barbarie, seguirá habiendo más.


La situación mundial en viñetas


La primavera Arabe, sólo existe donde se quiere que exista. Pero que no decaiga la F1.
 Tensión con Irán.
 Sembrando democracia a base de bombas.
 Cuando el campo de concentración es Palestina, los nazis son los judíos.
 Heil Merkel
 Coca cola está arrasando con el agua en la India.
 Evolución de Libia

 La paz que quiere Israel
Sin comentarios

Nanotrading: aviso a especuladores de andar por casa

Sergueï Aleynikov gagnait bien sa vie. Analyste-programmeur russe, il avait émigré aux Etats-Unis en 1990, où ses talents avaient été rapidement reconnus. Recruté par Goldman Sachs, pour 400.000$ par an, il avait mis deux ans à écrire le programme confidentiel qui allait permettre à la Banque d’acheter et de vendre en nanotrading. Un système extrêmement vicieux !

Quand un client donnait un ordre d’achat, la banque achetait quelques fractions de secondes avant et revendait le titre au client, en ayant pris une nano-commission en plus de la commission officielle. Idem à la vente.

Le système demandait évidemment des calculateurs puissants mais surtout une connectique de première qualité pour que les ordres de la Banque arrivent sur le marché de Wall Street avant ceux de la concurrence. C’est pour cela que de nombreuses sociétés de trading s’étaient concentrées dans l’environnement immédiat des ordinateurs de la bourse de WS, pour gagner quelques millionièmes de secondes. Le logiciel de Sergueï était un modèle du genre, qui allait donner quelques mois ou quelques années d’avance à Goldman Sachs par rapport à ses concurrents.

En juin 2009, Sergueï quitte Goldman Sachs pour une start-up de Chicago, Teza Technologies, qui triple son salaire du jour au lendemain. Sergueï quitte Goldman Sachs en gardant une copie des sources du logiciel de nanotrading qu’il a créé. Il va même en télécharger une copie sur un serveur allemand, fait reconnu et qui va lui valoir une accusation d’espionnage industriel. Certains commentateurs du marché ont même avancé à l’époque, que Sergueï avait vendu (ou donné) ce logiciel à l’Allemagne et à la Russie, leur permettant de contrer Goldman Sachs sur son propre terrain. Goldman Sachs va faire arrêter Sergueï et lui faire un procès que GS gagne en première instance et perd en appel.
Sergueï a donc été libéré et pourrait donc revenir au pays avec les honneurs de la Mère Patrie, s’il le désirait.




Pour compliquer cette histoire, Teza Technologies, qui s’est évidemment spécialisé en nanotrading, va recruter un nouvel analyste programmeur en mai 2010. Ce nouveau venu s’appelle Yihao “Ben” Pu. Il est aussi chinois que Sergueï est russe. Evidemment, Yihao a fait une copie sauvage des sources du logiciel qu’il télécharge sur un serveur chinois. Arrêté à son tour, Yihao avoue qu’il voulait monter un hedge fund en Chine.

Evidemment, cette histoire de Hedge Fund en Asie est du pipeau. En Chine, on dirait plutôt du “dizi”, du “Xiao” ou du “Suona”, le nom des instruments de musique ci-dessous.

Yihao a bien mérité de l’Empire du Milieu, offrant à la Chine un outil pour contrer les banquiers occidentaux sur leur propre terrain.



HSBC, née à Hong-Kong, a été longtemps le passage obligé des transactions entre la Chine et l’Occident. Ces dernières années, rachetant des réseaux de banques, elle est devenue la première banque d’Europe. Sur le marché des métaux précieux, HSBC joue un rôle capital depuis plusieurs années. A la création des ETF GLD puis SLV, JPM et HSBC ont monopolisé les rôles comme gardien des stocks de métaux précieux, tout en étant en première ligne pour maîtriser les cours par des ventes massives sur les marchés.

Mais en 2009, pour imposer ses vues monétaires, la Chine met en œuvre une stratégie qui va déstabiliser la parfaite entente de l’oligarchie…

Sans développer plus avant les détails de cette stratégie et le jeu des chinois que j’expose dans “l’or, l’argent et la réforme monétaire” (que vous pouvez acheter sur mon site), je rappellerai que le vice-président responsable des produits dérivés est débarqué brutalement de JPM, quelques mois plus tard, et monte une société avec les Rothschild…

Les revers successifs de JPM sur le marché des métaux précieux va générer une méfiance des Américains, persuadés que HSBC a changé de camp et joue désormais le jeu de la Chine.

En septembre 2010, le Président, le Directeur Général et le Directeur Financier sont brutalement remplacés à la tête de HSBC. Les Américains pensent avoir repris la main pour maîtriser le Dollar et le baromètre de sa confiance, le prix des métaux précieux. Mais non ! Les cours continuent à s’envoler jusqu’en avril 2011.

A cette date, une série de coups fourrés successifs, vont forcer les marchés à la baisse, sans pour autant améliorer la position de JPM, du CME et de la Fed, qui cherchent à gagner du temps.
20.000 tonnes d’or

Ces derniers mois, les grandes banques complices de JPM, qu’on appelle les Majors, ne comprennent pas ce qui se passe sur les cours de l’or. Pourtant la technique est rodée depuis des années. La Banque A vend 100 tonnes à la Banque B, faisant baisser les cours. La Banque B revend plus bas à la Banque C, qui revend plus bas à la Banque A.

Au final, la Banque A possède toujours ses 100 tonnes d’or mais les Majors ont réussi à faire baisser les cours de l’or sensiblement en quelques minutes. De plus, ces baisses brutales vont déclencher les ordres de ventes-stop des spéculateurs du marché, qui involontairement vont amplifier le mouvement.

Mais, ces derniers mois – le phénomène est récent – le système ne marche plus. Quand la Banque A met 100 tonnes sur le marché, la Banque B ne réussit pas à acheter, une main plus rapide va saisir les 100 tonnes et en demander livraison. Depuis le début de l’année, d’après JW, les Majors se sont fait souffler ainsi 20.000 tonnes d’or. Faites le calcul, 20.000 tonnes font 705 Moz à 1550$ l’once, cela fait 1.092. Milliards de $. 1 Trillion de Dollars !

Le problème, c’est que les Majors ont joué de l’or qui leur a été confié par des clients ou emprunté aux Bullions Banks. Êtes-vous certains de vouloir laisser votre or chez ces gens-là ?


Maintenant… reliez ces différentes histoires entre elles et vous comprendrez comment la Chine, la Russie et leurs alliés sont en train de ratiboiser les Banksters occidentaux, qu’ils soient à New York, à Londres, à Zurich ou ailleurs. Le logiciel de nanotrading de GS, probablement amélioré, prennent les banquiers à leur propre piège.

Ceci expliquant cela, quand les “initiés” au sein même des Majors ne comprennent plus rien au cours de l’or, qui semblent refuser les schémas attendus, le parcours obligé que l’oligarchie est supposé avoir dicté à tous ses petits soldats-traders… comment un analyste indépendant, armé de son “carré de neuf” et de la table de Gann peut il espérer anticiper les cours ?

Gann a publié sa méthode en 1949, alors qu’il avait travaillé 45 ans à la bourse de Wall Street. Il est certain que ceux qui jouent contre l’oligarchie se servent de cette table pour contrer les mouvements attendus par leurs adversaires. Ceci explique les difficultés actuelles des spécialistes de Gann d’anticiper correctement les mouvements du marché.

Quoiqu’il en soit, la hausse de vendredi 1er juin a été impressionnante, d’autant plus que les marchés poussaient au même moment en sens inverse, testant les plus bas.

“Pourvu que ça dure” comme dirait Laetitia Bonaparte, entendant le récit des succès de son fils.



Pour mémoire, le marché de Londres sera fermé lundi et mardi pour le Jubilé de la Reine Elisabeth. Les banksters du Comex vont-ils pouvoir jouer leur jeu librement ?

Le début de cette semaine devrait être haute en couleurs.

Así se manipula : Houla